Le Lutèce du Parisien

Vous êtes passionné d’art, et vous cherchez la prochaine exposition à découvrir à Paris ? Ne cherchez pas plus loin. Le Lutèce du Parisien vous emmène au musée de l’Orangerie pour explorer le monde captivant d’Amedeo Modigliani. L’exposition « Amedeo Modigliani. Un peintre et son marchand » est une occasion unique de découvrir la relation profonde entre l’artiste et son marchand, Paul Guillaume. Suivez-nous pour un voyage artistique au cœur de Paris.

Modigliani, artiste de l’élégance épurée

Amedeo Modigliani, artiste italien du début du 20e siècle, est célèbre pour son style distinctif marqué par des lignes épurées et une élégance intemporelle. Ses portraits, en particulier, se démarquent par leurs visages allongés et leurs yeux en amande, créant une atmosphère envoûtante dans ses œuvres. Modigliani était un contemporain des mouvements artistiques comme le cubisme et le futurisme, mais il a développé sa propre approche artistique, capturant la beauté simple et la grâce de ses sujets avec une touche unique. L’exposition au musée de l’Orangerie offre un aperçu fascinant de son talent artistique et de son influence sur l’art contemporain.

Le tournant artistique d’Amedeo Modigliani

Amedeo Modigliani, artiste italien d’origine juive, s’est installé à Paris en 1906, cherchant à s’épanouir en tant que peintre. Cependant, son parcours artistique a pris un tournant décisif en 1909 lors de sa rencontre avec le sculpteur roumain Constantin Brancusi. Cette rencontre a été un moment révélateur pour Modigliani, l’incitant à plonger dans le monde de la sculpture, où il a consacré une grande partie de son temps et de son énergie jusqu’en 1914. Cette période de création sculpturale est marquée par une profonde exploration des formes humaines et des visages stylisés.

Pourtant, en 1914, Modigliani effectue un virage artistique radical en abandonnant la sculpture pour revenir à sa passion première, la peinture. De cette période jusqu’à sa mort en 1920, il se concentre principalement sur la représentation de la figure humaine dans ses tableaux. C’est ce retour à la peinture qui joue un rôle central dans la relation entre l’artiste et son marchand, Paul Guillaume.

Paul Guillaume, mécène et marchand d’art

C’est à travers des lettres échangées entre Paul Guillaume et le célèbre poète et critique d’art Guillaume Apollinaire que l’on peut discerner l’émergence de la collaboration Modigliani-Guillaume.

Paul Guillaume, jeune galeriste et collectionneur, est entré en contact avec Amedeo Modigliani en 1914 grâce à la recommandation du poète Max Jacob. Cette rencontre a marqué le début d’une relation fructueuse entre le marchand et l’artiste. Guillaume a rapidement compris le potentiel artistique de Modigliani et a décidé de devenir son marchand, jouant un rôle clé dans le développement de la carrière de l’artiste.

En tant que marchand, Guillaume a apporté un soutien crucial à Modigliani. Il a fourni à l’artiste un atelier à Montmartre, offrant ainsi un espace propice à sa créativité. Il a également fait connaître les toiles de Modigliani dans les cercles artistiques et littéraires de Paris, contribuant ainsi à accroître sa notoriété. Paul Guillaume devient lui-même un collectionneur passionné des créations de Modigliani. Cette relation a grandement contribué à la reconnaissance de Modigliani en tant qu’artiste majeur de son époque, et elle demeure un aspect clé de l’histoire artistique de Paris au début du 20e siècle.

L’exposition et ses œuvres

La relation artistique Modigliani-Guillaume est au cœur de l’exposition « Amedeo Modigliani. Un peintre et son marchand » au musée de l’Orangerie. L’exposition explore en détail cette relation unique et l’impact qu’elle a eu sur l’œuvre de l’artiste. Un évènement incontournable pour les amateurs d’art contemporain. L’exposition met en lumière une quinzaine de tableaux emblématiques du maître italien ainsi que des sculptures et statues africaines. Au total, c’est plus d’une centaine de toiles, une cinquantaine de dessins et une dizaine de sculptures de Modigliani qui ont transité entre les mains de son marchand, Paul Guillaume.

Cette exposition offre un regard privilégié sur les portraits de personnalités marquantes de l’époque parisienne, mais aussi sur des modèles méconnus qui ont inspiré l’artiste. Elle a également rencontré en avant les ensembles de portraits de femmes qui ont joué un rôle crucial dans la vie de Modigliani, notamment Béatrice Hastings et Jeanne Hébuterne.

L’exposition ne se contente pas de présenter les œuvres de Modigliani, elle explore également le contexte artistique et littéraire parisien des années 1910. Elle met en évidence le rôle majeur de Paul Guillaume dans la diffusion de l’œuvre de l’artiste sur le marché de l’art en France et aux États-Unis dans les années 1920. C’est une occasion unique de plonger dans l’univers artistique de Modigliani et de comprendre l’impact de son marchand sur sa carrière.

Cette exposition offre une occasion rare de découvrir l’impact d’un marchand sur la carrière d’un artiste exceptionnel. Que vous soyez un amateur d’art passionné ou simplement curieux, cette exposition vous captivera et vous inspirera.

Informations pratiques

• Lieu : Musée de l’Orangerie, Paris 1er
• Date de fin : Jusqu’au 15 janvier 2024
• Tarifs :
  • Entrée plein tarif : 12,50€
  • Tarif réduit : 10€ (pour les étudiants, les demandeurs d’emploi)
  • Gratuit pour les moins de 18 ans et les moins de 26 ans de l’Union Européenne
• Horaires d’ouverture :
  • Tous les jours (sauf le mardi)
  • De 9h à 18h
  • Nocturnes exceptionnelles jusqu’à 21h les vendredis pendant la période de l’exposition, à partir du 29 septembre
• Jours de fermeture :
  • Le musée est fermé le mardi
  • Fermé le 1er janvier, le 1er mai, le 14 juillet, le 25 décembre
• Site web : Pour plus d’informations et pour réserver vos billets, rendez-vous sur le site officiel du musée : www.musee-orangerie.fr

Ces informations pratiques vous permettront de planifier votre visite à l’exposition en toute simplicité et de profiter au maximum de cette immersion dans l’univers artistique de Modigliani.