A la découverte de la Tour Jean Sans Peur

A deux pas des Halles, se trouve la Tour Jean Sans Peur. La Tour est l’un des rares vestiges de l’époque médiévale. Où Jean Sans Peur a permis la création majeure de la tour.

Qui est Jean Sans Peur

Jean 1er de Bourgogne, dit Jean Sans Peur (1371 – 1419), est un prince de la maison capétienne de Valois. En 1404, om devenu duc de Bourgogne. En 1407, sur ces ordres, le duc Louis 1er d’Orléans est assassiné, qui est son cousin et frère du roi Charles VI. Cet assassinat aggrava les tensions entre les Armagnacs et les Bourguignons, pour obtenir la régence de Charles VI.

Jean Sans Peur fut lui-même assassiné en 1419 sur le pont de Montereau (Seine-et-Marne).

L’histoire de la Tour

Les prémisses du bâtiment datent de 1369 et concernent principalement l’hôtel d’Artois.

Entre 1409 et 1411, Jean Sans Peur embellit l’hôtel et desservis par une tour d’escalier.

En 1477, l’hôtel est rattaché à la couronne de France et tombe à l’abandon et en 1543, l’hôtel est vendu en différents lots. A cette époque, la nouvelle enceinte l’enferme dans Paris.

Lors des travaux Haussmanniens, principalement le percement de la rue Etienne Marcel permet de redécouvrir la tour et est racheté par la ville de Paris. Quelques années plus tard, en 1884, la tour est classé Monument Historique. La tour menace de ruine et est consolidée en 1884.

En 1991-1992, la tour bénéficie d’une restauration complète et ouverte au public en 1999.

A l’intérieur de la Tour

La tour haute de 27 mètres et est composée de quatre salles principales et ornée de sculptures et de vitraux,

L’entresol, permet de retracer l’histoire de la tour.
La salle haute, ouverte à tous vents par trois grandes baies, dont l’intérêt reste un mystère et élève les derniers niveaux à une hauteur plus importante. Permet de connaitre le processus de construction, les coûts, les besoins en main d’œuvre. Plusieurs signes des maitres-tailleurs sont visibles dans l’ensemble de la tour et sont montrées ici.

La voûte à grande vis permet de découvrir une voûte s’avère être un arbre généalogique.

L’antichambre et latrine – Chambre de l’écuyer et Etude de Jean Sans Peur – Chambre de Jean Sans Peur sont deux pièces quasiment identiques dont le but est de d’induire en erreur les éventuels assaillants. Dans la première pièce se trouve des latrines, chauffées par la cheminée se trouvant juste de l’autre côté du mur.