L’Assemblée Nationale a voté le 19 novembre dernier pour la création d’une police municipale à Paris.
Pour des raisons historiques, les missions de police fut réservée au préfet de police depuis un arrêté du 12 messidor an VII (1er juillet 1800), car le pouvoir central craignait que la capitale puisse prendre trop de pouvoir et est considérée comme ville souvent rebelle.
Cette nouvelle police municipale fusionnera les 3.000 ‘ »Agents de surveillance de Paris (ASP) », les « Inspecteurs de sécurité de la Ville de Paris (ISVP) » et les « Agents d’Accueil et de Surveillance la Ville de Paris (AAS) ». Les effectifs seront portés à 5.000 policiers à terme.
La police nationale gardera les grandes prérogatives (le maintien de l’ordre lors des manifestations, la lutte contre le terrorisme, le banditisme, la prostitution, le trafic de drogue…). Et la future police municipale sera utilisée pour les délits comme les voitures mal garées et des cyclistes grillant les feux, la surveillance des squares, la lutte contre les vendeurs à la sauvette ….
Aux vues des tâches que cette nouvelle police municipale aura, Anne Hidalgo souhaite que les futurs policiers municipaux disposent pour certains, d’un bâton de défense, de menottes, de gaz lacrymogène et de gilets pare-balles. Aucune arme létale n’est voulue par la Maire de Paris.
Fondateur du Lutèce du Parisien et rédacteur en chef depuis 2009.
