Comme tous les ans le 21 juin, la Fête de la musique a bien eu lieu cette année. Faisons le point sur la version parisienne.
Le 21 juin, la fête de la musique signe le début de l’été
Après plusieurs mois de confinement, le 21 juin était attendu des Français. La Fête de la musique marque également le premier jour de la belle saison, elle correspond au solstice d’été. Pratique, on peut profiter de la journée la plus longue de l’année pour danser au rythme de sons endiablés ! Jolie manière de célébrer l’arrivée du soleil et la saison des soirées !
Un contexte particulier pour célébrer la musique
2020 aura été une année particulière sur bien des points, la Fête de la musique ne fait pas exception à la règle. L’édition 2020 se voulait différente, solidaire et numérique. Le gouvernement ne souhaitait pas annuler la Fête de la musique mais l’encadrer via des normes sanitaires, la présence de mesures barrières et la limitation d’un trop grand nombre de personnes dans un même lieu. Cafés, restaurants et bars avaient l’autorisation d’organiser des concerts dans le respect des règles sanitaires. Les concerts de rues étaient également tolérés dans la mesure où les organisateurs avaient reçu au préalable l’autorisation du préfet. Les rassemblements de plus de dix personnes dans les lieux publics sont toujours interdits. Les concerts spontanés n’avaient pas lieu d’être.
Fête de la musique 2020, la liberté à l’honneur
Le ministre de la Culture, Franck Riester, a appelé à la prudence pour cette édition 2020 de la Fête de la musique, déclarant qu’on pouvait célébrer la musique en gardant ses distances. Franck Riester souhaitait éviter les rassemblements de plus de dix personnes à l’extérieur. Gérants de cafés et restaurateurs étaient invités à prévenir d’éventuels évènements. Privés de spectacles et de concerts depuis trois mois, les Parisiens semblaient bien décidés à fêter cet événement comme il se devait. La Fête de la musique 2020 a définitivement été synonyme de liberté malgré les risques liés à l’épidémie de Covid-19. Des évènements ont fleuri un peu partout dans la capitale dans les bars, restaurants, parcs et rues. Distanciation sociale et masques n’ont pas toujours été à l’honneur. Les quais du canal Saint-Martin ont accueilli une large foule. La rue de Paradis a, elle aussi, vu de nombreux passants. Sur le parvis de l’Institut du Monde Arabe, les règles et mesures barrières ont été respectées : les spectateurs ont pris place autour de tables de dix, espacées de trois mètres les unes des autres, notes de rap et pop arabisante ont séduit les oreilles des Parisiens.
Une Fête de la musique 2.0
Avec les nombreuses contraintes liées à la pandémie, internet est devenu la scène privilégiée pour profiter des concerts. Jean-Michel Jarre a, par exemple, proposé un concert en live à tous ses fans. Le musicien électronique avait donné rendez-vous aux internautes à 21h15 pour 40 minutes de concert. Il s’agissait du tout premier concert en réalité virtuelle retransmis en direct. Les internautes pouvaient profiter de la musique via la chaine YouTube de Jean-Michel Jarre, son site internet ou encore sa page Facebook. Pour donner rendez-vous à son public, l’artiste a utilisé un avatar. Cette performance a été réalisée grâce au travail de plusieurs start-ups. Un peu partout en France, les musiciens ont partagé des moments de musique en ligne. Ce concert en live était soutenu par le ministère de la Culture et projeté sur grand écran dans la Cour du Palais Royal à Paris.
Dans un contexte un peu particulier, la Fête de la musique a su s’adapter, voyons ce que nous réserve la prochaine édition !
Béatrix Benoist d’Anthenay
Rédactrice digital nomade, écrit pour le blog depuis 2019.