A Paris, il existe des voix ne comportant pas de nom mais des lettres suivi du numéro de l’arrondissement.
Leurs désignations
La désignation est formée d’un code d’une ou deux lettres, séparé du numéro de l’arrondissement par une barre oblique.
Mais certaines sont en atteintes d’une nouvelle désignation de la part de la Mairie de Paris. Comme ce fut le cas de la rue Primo-Levi, elle avait été nommée « voie EC/13 » lors de la création de la ZAC Paris-Seine Rive Gauche avant d’être renommée rue Primo-Levi en 2003.
Pourquoi cette dénomination ?
Il y a environ 450 voies sans nom, dont environ 200 sont affectées aux bretelles du périphérie parisien, soit près de 45% des voies sans nom.
Pour les autres, elles sont principalement situées dans les arrondissements extérieurs, dans les 4 premiers arrondissements, il n’y a qu’une voie dans chaque arrondissement.
– Une partie gardent cette dénomination, parce qu’il n’y a aucune habitation ou numéro qui y débouche, comme la passerelle piétonne BZ/12 enjambant le jardin de Reuilly ou la place T/10 qui s’avère n’être qu’un rond-point ;
– Pour celles ayant des habitations, ses voix correspondent souvent à des voies privées, comme la voie D/6 (au 73/75 Rue Notre-Dame-des-Champs (6ème)), d’autres utilisent un autre nom comme la voie D/5 (au 9, rue Laromiguière (5ème)) se nomme Villa Laromiguière.
Fondateur du Lutèce du Parisien et rédacteur en chef depuis 2009.