Découvrez le site francilien du Loto du patrimoine 2020

Pour la troisième édition du Loto du patrimoine, la fondation du Patrimoine et la maison Bern lancent une nouvelle série de jeux au profil de 18 monuments dont un francilien.

Voici la liste des 18 monuments de l’édition 2020 :

  • Église Saint-Étienne de Mélas au Teil – Ardèche (Auvergne-Rhône-Alpes)
  • Temple protestant Saint-Martin à Montbéliard – Doubs (Bourgogne-Franche-Comté)
  • Phare, Fort et Caserne de l’Ile aux Moines – Côtes d’Armor (Bretagne)
  • Grange pyramidale à Jars – Cher (Centre – Val de Loire)
  • Couvent des Filles de Marie de l’Île Rousse – Haute-Corse (Corse)
  • Séchoir à tabac de Lipsheim, remonté à l’Écomusée d’Alsace d’Ungersheim – Haut-Rhin (Grand Est)
  • Église Saint-Pierre de Dompierre-sur-Authie – Somme (Haut de France)
  • Fort de Cormeilles-en-Parisis – Val-d’Oise (Île-de-France)
  • Théâtre romain de Lillebonne – Seine-Maritime (Normandie)
  • Viaduc des Rochers Noirs – Corrèze (Nouvelle Aquitaine)
  • Abbaye Sainte-Marie de Lagrasse – Aude (Occitanie)
  • Ancien Tribunal à Baugé-en-Anjou – Maine-et-Loire (Pays de La Loire)
  • Cathédrale Notre-Dame du Réal à Embrun – Hautes-Alpes (PACA)
  • Habitation Zévallos au Moule (Guadeloupe)
  • Église du Sacré-Cœur de Balata (Martinique)
  • Église Saint-Joseph d’Iracoubo (Guyane)
  • Pont suspendu de la rivière de l’Est (La Réunion)
  • Cathédrale de Saint-Pierre (Saint-Pierre et Miquelon)

Le Loto du Patrimoine commencera à partir du 31 août, le ticket, Illiko Mission patrimoine, sera vendu à 15 euros. Sur les 15 euros, 1,76 euro servira à la restauration des monuments.

Sur les 18 monuments, le Fort de Cormeilles-en-Parisis, situé dans le Val d’Oise, a été sélectionné.

Le Fort de Cormeilles-en-Parisis en quelques dates

Construit entre 1874 et 1877, dans le cadre du plan de fortification établi par le général Raymond Adolphe Séré de Rivières. Le fort accueillait une garnison de 1 095 hommes de troupes, 36 officiers et 14 chevaux. Il fut construit au sommet de la butte du Parisis et a servit de modèle pour les autres forts entourant Paris.

En 1914, lors de la 1ère Guerre Mondiale, des canons antiaériens furent installés pour tenter d’abattre des zeppelins (dirigeables rigides).

Durant la 2nde Guerre Mondiale, il fut occupé par la marine allemande. Puis par des tirailleurs marocains à la fin de 1944.

Entre 1947 et 1956, il servit comme prison pour des officiers allemands et collaborateurs.

De 1973 à 1997, l’Infanterie de Marine s’y installe et organise des stages d’initiation commando pour les réservistes.

En 1997, le bâtiment devient la propriété de la Région Île-de-France via son agence des espaces verts.

En 1998, sa gestion en est confiée à l’association des Amis du fort de Cormeilles.

En 2005, le fort devient un musée et en 2018, il est labellisé Patrimoine d’Intérêt Régional.

Architecture

Il occupe le sommet de la butte-témoin de Cormeilles, qui culmine à plus de 170 mètres.

Le bâtiment a une forme de trapèze irrégulier, comme la plupart des ouvrages du système Séré de Rivières. Sur toute la longueur d’ouest en est de la butte, le bâtiment est flanqué de six batteries annexes et d’une redoute le long de la départementale. L’entrée du fort s’effectue par le sud.

C’est un fort de type « à cavalier », où l’artillerie du fort est placée sur une butte couvrant les logements et les magasins.

La caserne présente trois niveaux d’élévation et sept travées. Elle comporte aussi une chapelle, qui s’avère être la seule dans le système de fortification de Séré de Rivières. Elle est reconnaissable par ses baies jumelées et cintrées.

Le fort est entouré de fossés secs, et  sont défendus par 3 caponnières pourvues d’armement léger.

Travaux à réaliser

Le fort recouvert de buttes de terre pour protéger des tirs d’artilleries, génèrent aujourd’hui des infiltrations. Les voûtes sont aujourd’hui fissurées. Les joints des murs de façade se dégradent. Des moellons se détachent et tombent par terre.

L’ensemble de la rénovation du fort coûtera environ 40 millions €. L’entrée fort sera pour le moment rénovée pour un montant de 1,2 millions €.


A propos Alexandre

Fondateur du Lutèce du Parisien et rédacteur en chef depuis 2009.

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