Découvrez des trésors architecturaux près de Paris : Espaces d’Abraxas, Arènes de Picasso et Les Choux de Créteil. Un Voyage entre Histoire et Modernité.
Espaces d’Abraxas
Ensemble de logements édifiés entre 1978 et 1983 à Noisy-le-Grand par l’architecte Ricardo Bofill. Le complexe est considéré comme une réalisation importante d’architecture postmoderniste.
Complexe résidentiel de 600 logements répartie dans trois bâtiments, le Théâtre à l’ouest, l’Arche au centre et le Palacio à l’est et se caractérise par ses formes géométriques monumentales, ses couleurs vives et ses structures sculpturales.
Inspiré par des références mythologiques et historiques, Bofill a cherché à fusionner le passé et le futur dans un ensemble architectural avant-gardiste. Ricardo Bofill imagina Les espaces d’Abraxas comme le « palais du peuple », dont les deux tiers furent consacrés aux logements sociaux
Dans la culture populaire :
- Le film Hunger Games : La Révolte, partie 2 fut en partie tournée dans cet ensemble.
- La scène d’ouverture du clip Ouragan interprété par Stéphanie de Monaco (1986).
Pour s’y rendre : RER A, arrêt Noisy-le-Grand Mont d’Est
Les Arènes de Picasso
Conçues par l’architecte espagnol Manuel Núñez Yanowsky en 1981 et inaugurées en 1985. Ensemble de 540 logements, comprenant une crèche, une école secondaire et d’autres installations scolaires, et des commerces. L’ensemble représente un chariot renversé, surnommée « le camembert » ou « le tambour » par ses habitants.
Comme pour l’ensemble de bâtiments précédents, Les Arènes de Picasso est de style postmoderniste, dont le bâtiment fut édifié dans l’idée d’un « Versailles du peuple », en voulant « combattre la ghettoïsation des banlieues parisiennes ».
Dans la culture populaire :
- La scène d’ouverture du clip Ouragan interprété par Stéphanie de Monaco (1986), jusqu’après la montée des marches des espaces d’Abraxas.
Pour s’y rendre : RER A, arrêt Noisy-le-Grand Mont d’Est
Les Choux de Créteil
Conçu par l’architecte Gérard Grandval dans les années 1970. L’architecte fut sollicité pour construire des logements sur une plaine maraichère (plaine Pompadour), qui abritait entre autres la choucrouterie Benoist, la plus grande usine de choucroute de la région parisienne.
C’est un clin d’œil à cet emplacement que l’architecte met les balcons en forme de choux-fleurs, balcons qui devaient être végétalisés. Cette structure résidentielle unique en son genre se compose de dix immeubles de 14 étages et un immeuble annulaire de 6 étages disposés en cercle.
L’œuvre reflète l’esthétique organique du mouvement architectural « utopiste » de l’époque, en réinterprétant les principes de vie communautaire et de nature urbaine.
Pour s’y rendre : métro ligne 8, arrêt Créteil Université
Fondateur du Lutèce du Parisien et rédacteur en chef depuis 2009.