Dans un rapport remis à la Mairie de Paris le 5 septembre dernier, proposant d’inscrire le nom de 72 femmes scientifiques sur le pourtour du premier étage de la Tour Eiffel, dont la liste sera proposée avant la fin de l’année. Ces noms vont rejoindre les scientifiques hommes déjà gravés dessus depuis 1889.
Choix des savants hommes
Les savants hommes ont été choisis parce qu’ils ont honoré et 0ont marqué l’histoire de la France entre 1789 à 1889. Ces noms ont été inscrit sur la frise du premier étage, à raison de 18 noms sur chacune des quatre faces. Ces noms, peints en lettre d’or de soixante centimètres de haut. Ces noms n’étaient plus visibles entre le début du XXe siècle et j0usqu’à leurs restaurations entre 1986 et 1987.
Parmi eux se trouve les astronomes Lalande ou Le Verrier, les chimiste Gay-Lussac ou Dumas, l’ingénieur Coriolis ou bien le mathématicien Lagrange.
Raison du lancement de ce projet
La raison principale pour le lancement de ce projet d’inscription des noms de femmes est de permettre une meilleure reconnaissance du travail scientifique des femmes, aujourd’hui très invisibilisé.
Ces noms féminins vont permettre de représenter la diversité des sciences et des techniques et ces femmes devront avoir travaillé dans les domaines des sciences et technologies de l’ingénierie et des mathématiques. Car dans ces domaines sont très peu féminisés, par exemple, dans la section physique théorique du CNRS, seul 10% des physiciens sont des femmes.
L’inscription des noms sera identique à ceux des hommes, soit gravés en lettres d’or de 60 cm de haut et 5 cm d’épaisseur, avec une typographie identique.
La liste des noms va être dévoilées en décembre 2025, dont le projet doit être finalisé d’ici deux ans, d’après Jean-François Martins, président de la SETE (Société d’Exploitation de la Tour Eiffel).
Pour faire parti de la liste, ces femmes doivent avoir vécu entre 1789 et nos jours, décédées et principalement de nationalité française.
Fondateur du Lutèce du Parisien et rédacteur en chef depuis 2009.
