Nejma, c’est l’esprit sain dans un corps sain. La femme de 31 ans a découvert le sport il y a dix ans, et ne pourrait plus s’en passer aujourd’hui. Pendant les confinements de 2020, courir était son moment privilégié pour s’oxygéner et se remettre les idées en place ! Rencontre avec une femme active, dans tous les sens du terme.
Qui es-tu, Nejma ?
J’ai 31 ans, je vis à Paris, dans le quartier de Bastille. Je suis Parisienne d’origine, mais j’ai aussi vécu à Nantes et à Lyon pendant quelques temps. Je travaille en audit interne dans une grande entreprise française d’énergie.
Quels sports pratiques-tu ?
Depuis 2010, je fais de la Gym Suédoise, qui s’appelle aujourd’hui Swedish Fit. J’ai commencé à en faire en tant que participante, j’ai tellement aimé ça que je me suis formée et, depuis 2014, j’anime aussi des cours ! Je suis spécialisée en challenge cardio, ce sont des séances fractionnées qui m’ont d’ailleurs beaucoup fait progresser dans une autre discipline que j’adore, la course à pied. Depuis que les salles de sport ont fermé, je suis les cours en ligne grâce à une plateforme à distance.
Quelques mois après avoir découvert le Swedish Fit, je me suis mise à courir. Et en 2016, j’ai commencé la compétition : semi-marathon, course de 10 km, 15 km… J’ai bien aimé me fixer ces objectifs. Et en 2019, j’ai participé à mon premier marathon à Barcelone.
C’était comment, de courir un marathon ?
Exceptionnel ! La préparation a été difficile, et j’avais peur de ne pas réussir à aller au bout des 42 km. Mais en fait, à force de m’entraîner, j’ai réussi à faire le marathon tranquillement, et en prenant du plaisir. La course était la récompense de toute cette préparation physique, j’ai adoré. Malheureusement, depuis le Covid, il n’y a plus de compétition. Dommage, parce que ça m’aidait beaucoup à me motiver à sortir courir en hiver !
Quel est ton parcours idéal, pour courir dans Paris ?
J’ai toujours aimé courir au bord de l’eau. Je le faisais déjà à Nantes et à Lyon, donc j’ai gardé cette habitude ici. Les quais de Seine ne sont pas très loin de Bastille, donc je peux faire des boucles depuis chez moi. Si je veux faire une petite sortie de 10 km, je vais jusqu’au Pont Alexandre III et je reviens. En poussant jusqu’à la Tour Eiffel, ça fait 15 km. Et c’est une course très agréable parce que les quais sont aménagés, on peut y courir toute l’année, en ligne droite, sans être interrompus par la circulation.
À quelle fréquence pratiques-tu la course à pied ?
En temps normal (hors pandémie), je cours trois fois par semaine : deux sorties courtes de 10-15 km et une sortie longue de 20 à 25 km. En semaine, je fais ça après le travail, vers 18 ou 19h, et le week-end j’aime courir le matin. En ce moment, comme il fait froid, je cours une fois par semaine, généralement le dimanche, pour le kif. Comme je télétravaille, ça me fait un bien fou de prendre un grand bol d’air pendant 10-12 km, ça m’oxygène ! Mais je fais aussi du sport tous les jours à la maison, en suivant des cours en ligne.
Quels vêtements aimes-tu porter pour le sport ?
Je suis toujours en legging, avec une brassière pour bien supporter la poitrine et un débardeur en matière absorbante, qui aspire la transpiration. Ça, c’est la tenue de base. En hiver, j’ajoute des couches : un t-shirt à manches longues par-dessus le débardeur, et un sweat ou une polaire. Quand on court, on a chaud, sauf aux extrémités ! Donc j’ai toujours une paire de gants Décathlon dont l’extérieur est imperméable et l’intérieur en polaire. S’il pleut, je porte un imperméable Nike Running hyper efficace. En 2018, j’ai couru tout un semi-marathon sous la pluie avec cet imper, et je n’étais pas tant mouillée que ça !
Quelles-sont tes marques fétiches pour l’achat de matériel sportif ?
Principalement les marques Décathlon ! Leur matériel technique est bien et abordable. De temps en temps, quand j’ai un peu plus de sous, je me fais plaisir chez Nike. Toutes mes chaussures de running et de gym sont des Nike. J’adore aussi leurs leggings mais ils sont hors de prix !
Pour les sous-vêtements, idem, toutes mes brassières viennent de Domyos (la marque de Décathlon), sauf une Nike.
Quelle est la fréquence de renouvellement de ton matériel ?
Je change de baskets une fois par an. Il parait qu’il faudrait le faire tous les 6 mois, pour renouveler les amortis, mais je trouve qu’elles sont encore en trop bon état donc je prolonge un peu. Pour le reste, je rachète quand il y a besoin !
Est-ce que tu préfères manger avant ou après tes séances ?
Je ne mange jamais avant le sport. Quand je termine, je n’ai pas faim tout de suite, je mange une à deux heures après. Je fais attention à mes apports en glucides, en fibres, etc., surtout quand je prépare une compétition. J’adore le sucré mais j’essaye d’utiliser les bons glucides et de limiter mes apports en sucre car j’ai remarqué que je suis plus sujette aux coups de barre quand j’en mange. En tout cas, la manière dont je nourris impacte ma forme et mon ressenti pendant les entrainements.
Utilises-tu des objets connectés lors de ta pratique sportive ?
Pendant longtemps, j’ai utilisé une montre Fitbit pour connaître ma fréquence cardiaque quand je cours, ou pendant mes séances de gym. Ça me permettait de voir mes pulsations, mes performances, etc. Je ne me suis jamais servi de ces données pour me fixer des objectifs du style « dépenser tant de calories pendant cette séance », mais juste pour information. En revanche, en entraînement, j’utilise toujours un chrono pour faire du fractionné : j’alterne des phases où je cours à fond et d’autres moins rapides. C’est excellent pour le cardio.
Écoutes-tu de la musique quand tu fais du sport ?
Avant, je ne pouvais pas courir sans musique. Et puis un jour je n’ai pas eu le choix, sûrement pour une raison d’écouteurs qui ne marchaient plus. Ça a été une révélation ! Sans musique, je suis plus à l’écoute de mon corps. Sinon, je m’adapte au rythme de la chanson et c’est plus fatigant. Depuis, je n’en écoute plus en courant, en revanche toutes mes séances de Swedish Fit se font en musique.
Cours-tu en groupe ou toute seule ?
La plupart du temps, seule. Mais il m’est arrivé de courir avec d’autres runners, rencontrés dans les groupes de Swedish Fit. C’était sympa, mais ça n’a pas duré. En fait, je préfère courir seule parce que ma motivation ne dépend que de moi.
Dirais-tu que le sport est un passe-temps ou un besoin ?
J’ai vraiment besoin de faire du sport pour me sentir bien. C’est ce qui m’a aidée à rester en forme pendant le confinement, et pendant l’hiver. Le fait de sortir, de croiser d’autres coureurs, c’est très dynamisant, on en a besoin en ce moment. Les plateformes en lignes m’aident aussi à me maintenir, à la fois physiquement, mais aussi dans la tête, et c’est pour ça que j’aime tant ça.
Adeline Adelski