Nous avons rencontré Sophie, qui nous a raconté son militantisme au sein de l’association L214.
Bonjour, peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Sophie, jeune quadragénaire, et habitante dans le 15ème arrondissement de Paris, au niveau de la station de métro Commerce (ligne 8). Je ne suis pas loin de certains sites stratégiques, comme la Tour Eiffel et l’école militaire. La rue de Vaugirard est la plus grande rue intra-muros de Paris (4 360 mètres de longueur) et va du 6ème au 15ème arrondissement.
Je travaille dans le 13ème arrondissement, au niveau de la bibliothèque François Mitterrand, c’est un quartier assez récent, et j’y travaille depuis 2006 comme assistante ferroviaire. Et je l’ai vu évolué ce quartier, le monoprix Tolbiac n’était pas encore ouvert, et j’ai vue construire toutes les tours aux alentours aux fils des ans.
J’aime aussi me balader et marcher.
Réalises-tu des sorties ?
Je réalise beaucoup de choses, j’improvise beaucoup, cela peut-être au jour le jour, ou cela peut-être des choses de prévues.
De façon générale, je vais énormément au cinéma, grâce à la carte UCG, qui me permet d’y aller abondamment. Le MK2, qui se trouve proche de mon bureau, me permet d’y aller souvent, autrement, je vais aussi à ceux qui se trouvent à Châtelet.
Les films que je regarde sont très variés, j’ai vue dernièrement Cendrillon, Big Eyes, Hackers. Je vais au cinéma environ 2 à 3 fois par semaine. Je n’ai pas de style de films particuliers, je me fis un peu à la bande annonce, mais pas tout le temps, je ne vais pas forcément voir des films d’action, d’horreurs ou à l’eau de rose.
Concernant les balades, je vais souvent sur les quais de Seine, dans les jardins, tout en prenant des photos. Je prends mon appareil photo tout en recherchant quelques choses à photographier, s’il y a une lumière qui me qui me plait, je photographie.
A une époque, j’avais une carte du Louvre que je trouvais pas mal et j’envisage de la renouvelé, parce qu’en un an, il est difficile de tout voir au Louvre, qui est un grand musée. Un des avantage de cette carte est qu’elle permet d’y aller quand on veut et à l’heure qu’on veut, et elle sert en même temps de coupe fil.
La dernière exposition que j’ai faite est l’exposition Les Dessins du Studio Ghibli à l’Art Ludique que j’ai trouvé très sympa.
Au niveau expos, c’est très variable, je ne me dis pas « il faut que j’aille voire cette expo », c’est plutôt sur des coups de cœur. Je ne vais pas voir une exposition si elle ne me dit pas grand-chose, sans réelle coups de cœur, je me dis que cela ne sert à rien de trainer dans une expo si elle ne me dit rien.
Dans quel type de restaurants manges-tu ?
Étant donné que je suis végétalienne, je vais plus volontiers dans un restaurant végétalien. Quand je suis vers Châtelet, je vais généralement manger un burger chez Hank, burger végétalien ou le VegeBowl, dans le 9ème. Ce sont les deux que j’affectionne beaucoup. Et je cuisine aussi beaucoup.
As-tu une activité dans une association végétalienne ?
Je suis membre de l’association L214, découverte grâce au livre No-Steak d’Aymeric Caron, paru en janvier 2013.
L’association L’association L214 est une association française de protection animale, qui existe depuis 2008. L214 vient de l’article L214-1 du Code rural qui dit : « Tout animal étant un être sensible »*. Et lors de tractage, on nous demande ce que veut dire L214 nous donnons cette définition simple de l’article.
Le but de l’association est d’informé le public sur l’élevage, le transport et l’abattage des animaux destinés à la consommation.
Nous avons des stands un peu partout en France en fournissant informations et tracts au public et nous réalisons aussi certaines actions, comme en fin d’année, contre le fois-gras ou devant le parc des expositions Porte de Versailles chaque jour, au moment du salon de l’agriculture. Il y a aussi les actions de poules élevées en cages au profil d’élevages en pleine air.
A certaines périodes, plusieurs associations, dont la notre, se regroupent pour réaliser des actions communes, comme des événements contre la corrida. Ou une meilleure gestion et nous militons pour la fermeture des abattoirs.
Il y a tout les mois, en différents lieux à chaque fois, un Vegan Place rassemblant plusieurs associations de protection animale, dans les domaines alimentaires, cosmétiques, informatifs, visualisation de documentaires tournées en caméras cachées, etc..
Combien de temps te prend cette activité associative ?
Il y a environ 2 à 3 tractages par semaine à midi et en fonction de la distance entre le lieu de mon travail et celui du tractages, j’y vais ou pas, même si j’essaye d’y aller le plus souvent.
Sur place, nous sommes environ avec 6 ou 7 bénévoles et 1 ou 2 responsables, informations, documentations, principalement en libre service, vente de badges, etc..
Merci Sophie de nous avoir rencontrés et de nous parler de ta vie associative.
Plus d’infos sur Sophie :
Twitter : twitter.com/_Babylone
Flickr : flickr.com/photos/sbabylone
*Article L214-1 du Code rural stipule que : « Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce. »
Fondateur du Lutèce du Parisien et rédacteur en chef depuis 2009.