La tête dans les étoiles aux Étincelles du Palais de la découverte

Dans ces drôles de bâtiments du 15ème arrondissement de Paris, se déroulent toutes sortes d’expérimentations et d’explorations scientifiques pour petits et grands. Ici, les amateurs d’astronomie ne seront pas en restes puisqu’un Planétarium propose de voyager au cœur des étoiles et de découvrir les confins de l’univers. Nous l’avons testé pour vous.

Les Étincelles proposent 4 thématiques différentes. La première s’intitule « Voyage dans le Système Solaire » et nous emmène à la rencontre des astres connus et méconnus de celui-ci. La deuxième, « Balade céleste ». Son objectif est de permettre aux spectateurs d’apprendre à identifier et reconnaitre les astres visibles dans le ciel. La troisième, « Mars, la nouvelle frontière » pour découvrir la planète rouge sous toutes ses coutures, elle qui, plus que jamais, est au cœur des fantasmes les plus fous ! La dernière, intitulée « Des étoiles aux galaxies » propose de découvrir comment se forment les étoiles, comment elles meurent, combien sont-elles et de voyager jusqu’aux confins du monde spatial connu. C’est celle-ci que j’ai choisie, attirée par l’idée de flirter avec les frontières de l’univers pendant près d’une heure.

Confortablement installée sous une grande coupole, qui pour l’instant affiche un écran blanc immaculé, le speaker du jour se présente, le sourire dans la voix. Le ton est donné, l’ambiance est sympathique et décontractée. La projection se lance et nous voilà sous un ciel truffé d’étoiles. Il ne s’agit pas de n’importe quel ciel, mais bien de celui qui sera visible le soir-même à Paris. La présentation est interactive et notre animateur nous demande si l’on reconnait quelques étoiles ou constellations qui s’affichent au-dessus de nos têtes. Les propositions fusent, les enfants dans la salle s’en donnent à cœur joie. Nous évoquons évidemment la grande Ourse ou encore Cassiopée que le présentateur nous montre à l’aide d’un laser avant de nous en mettre plein la vue avec une carte du ciel reliant toutes les étoiles les unes aux autres. Les dessins que nous pouvons observer sont incroyables. Pour ma part, je comprends enfin le lien entre la fameuse casserole et la grande ourse… Et pourquoi la grande ourse s’appelle ainsi !

Plus la séance avance, plus on apprend à identifier les différents astres qui s’offrent à nos yeux. Je suis surprise de découvrir que plusieurs planètes peuvent, selon les mois de l’année, être visibles à l’œil nu depuis la capitale. C’est notamment le cas de Mars, Saturne et Jupiter ! Et ce soir-là, Vénus s’ajoute même à la liste. Progressivement, notre animateur nous propose d’embarquer pour une visite du système solaire et d’explorer les liens étroits qu’entretiennent les planètes avec notre étoile, le soleil.

Mais le voyage ne s’arrête pas là, nous voilà en train de repousser les frontières du système solaire et nous nous retrouvons face à une vue stupéfiante de notre galaxie, la voie lactée. Me voilà prise par une sensation nouvelle, celle de me sentir infiniment petite au milieu de l’infiniment grand. D’être comme un grain de sable au beau milieu d’une plage immense. Je suis partagée entre l’humilité et l’excitation. L’occasion de se retrouver face à de telles perspectives est rare.

Si parfois les aspects techniques expliqués par l’animateur – telles que les distances en années lumières entre les étoiles et les planètes – me paraissent un peu floues et abstraites, je suis ébahie lorsque l’on parle de la multitude de découvertes faites au cours de ces dernières décennies. En particulier quand on évoque les exoplanètes. Saviez-vous que la première exoplanète a été découverte il y a un peu plus de 25 ans ? Et que depuis, plus de 5000 ont été recensées et que l’on estimerait leur nombre de 100 à 200 milliards dans notre galaxie, rien que ça ! Ce qui me fascine le plus, c’est que certaines d’entre elles présentent des similitudes avec la Terre et seraient donc potentiellement habitables. Me voilà en train de me poser la question qui, à ce moment précis traverse tous les esprits de la salle : sommes-nous les seuls dans l’univers ?

C’est sur ce suspens qui nous tient tous en haleine que la séance prend fin. En quelques secondes, nous revoilà bel et bien sur terre, allongés sous les étoiles.

Pourquoi il faut y aller ? Si vous avez des enfants (7 ans et plus) c’est une activité passionnante à faire avec eux. Si l’information est parfois un peu vulgarisée pour être compréhensible par les plus jeunes, si vous n’êtes pas un spécialiste en astronomie vous apprendrez forcément des choses. Et quand bien même vous êtes un afficionados, la balade vaut vraiment le détour pour prendre de la hauteur et voyager là où vous ne pourrez sans doute jamais aller… Bonne visite !

Céline Coelho

Informations pratiques :

Les Étincelles du Palais de la découverte

Jardin Caroline Aigle : 186 rue Saint Charles, 75015 Paris

Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h

Tarif unique de 4 euros par séance (gratuité sur conditions)

Réservation obligatoire


A propos Céline Coelho

Rédactrice digital nomade, écrit pour le blog depuis 2019.

A la découverte de la Place des Vosges : ici

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