L’expérimentation des taxis volants a été donné par le ministre des Transports Patrice Vergriete.
Les taxis volants
Baptisé « VoloCity », et développé par Volocopter, est une sorte d’hélicoptère à 18 rotors disposés en couronne et comprenant deux places, dont celle du pilote. L’aéronef fonctionne sur batteries. L’objectif est de démontrer la viabilité et faisabilité d’un nouveau mode de transport en zone urbaine dense.
Le projet associe, ADP et la région Ile-de-France avec un budget de 1,5 millions €.
L’aéronef pourra évoluer en augmentant le nombre de places dedans, en passant à quatre places vers 2027.
Liste des vertiports
Les lieux d’accueil des taxis volants s’appelleront vertiports et quatre sites permettront de les utiliser, l’aéroport de Roissy, le Bourget, l’héliport d’Issy-les-Moulineaux (au sud du 15e) et une plateforme de 760 m² au niveau de la Cité de la Mode et du Design.
Les VoloCity vont relier la Cité de la Mode et du Design à l’héliport d’Issy-les-Moulineaux en survolant la Seine vers l’est, puis la périphérie sud.
Expérimentation
L’expérimentation ne durera que quelques mois et prendra fin en décembre, dont l’absence de certification de l’Agence européenne de sécurité aérienne, attendue à l’automne prochain, les oblige à ne pouvoir réaliser que des vols de démonstrations gratuits pendant les Jeux Olympiques de Paris.
Vers un transport sanitaire
Le projet pourra évoluer vers un transport sanitaire et seront simulés au dernier trimestre 2024, au moment où la certification pourra générer des données et comparer le temps de parcours entre l’aéronef et d’une ambulance ou d’un hélicoptère.
Critique du projet
En septembre 2023, l’Autorité environnementale a jugé l’étude d’impact « incomplète » sur plusieurs aspects, comme l’évaluation des nuisances sonores, de la consommation d’énergie ou des émissions de gaz à effet de serre.
Puis en février dernier, le commissaire enquêteur a estimé que l’expérimentation « ne présentait pas d’intérêt à priori », si cela reste centré sur des vols commerciaux.
De même, le projet en soit en critiqué par certains élus de la majorité parisienne, considérant le projet comme du greenwashing, puisqu’il n’y aura la place que pour un passager.
Fondateur du Lutèce du Parisien et rédacteur en chef depuis 2009.