A Paris, comme dans d’autres villes de France, des sirènes sonnent tous les 1ers mercredi du mois à midi puis à 12h10. Mais pourquoi les sirènes sonnent-elles ?
Le vrai terme pour désigner ces sirènes est l’alerte aux populations. Cette alerte permet de prévenir les populations de l’arrivée d’un danger afin que celles-ci puissent s’en protéger. Le but est de minimiser le nombre de victimes.
On peut distinguer deux situations :
– L’alerte à moyen ou long terme : le danger s’approche et arrivera probablement dans quelques jours plus tard ;
– L’alerte à court terme : le danger est soudain et imminent.
Cette alerte se fait via le réseau national d’alerte (RNA). Ce réseau (hérité de la défense passive de la Seconde Guerre mondiale) comprend environ 4 500 sirènes réparties sur le territoire ; De Gaulle reprend cette organisation générale de la défense dans l’ordonnance 59-147 du 7 janvier 1959.
Les signaux actuels sont définis par l’arrêté du 23 mars 2007 relatif aux caractéristiques techniques du signal national d’alerte.
En 2012, une partie de ces sirènes est hors-service à cause d’un défaut de maintenance du réseau et à des litiges sur l’entretien du réseau téléphonique du RNA (principalement entre le ministère de l’Intérieur et Orange (ancien service publique)).
Comment reconnaît-on le signal d’alerte ?
D’après le décret de 2007 : «Il consiste en trois cycles successifs d’une durée de 1 minute et 41 secondes chacune et séparés par un intervalle de 5 secondes, d’un son modulé en amplitude ou en fréquence. Chaque cycle comporte 5 périodes de fonctionnement au régime nominal. La fréquence fondamentale du son émis au régime nominal est de 380 Hz (10 Hz)».
Ce système est en cours de rénovation, de modernisation et en déploiement dans certaines régions française et s’appellera Système d’Alerte et d’Information des Populations (SAIP).
Plus d’infos : interieur.gouv.fr
Fondateur du Lutèce du Parisien et rédacteur en chef depuis 2009.