Publicité : le Conseil d’État donne tort à la ville de Paris et à JCDecaux

Hier, lundi 5 février 2018, le Conseil d’État a validé l’annulation du marché de l’affichage publicitaire entre la ville de Paris et JCDecaux (avec sa filiale Somupi).

Nous évoquons l’arrêt de l’affichage publicitaire de JCDecaux au début du mois de janvier, le confirme la décision du tribunal administratif et déboute la ville de Paris et JCDecaux.

Cela implique la suspension de l’affichage des 1630 panneaux publicitaire de JCDecaux, qui devra les supprimer sous 15 jours, soit au plus tard le 20 février prochain.

La ville de Paris avait plaidé que la disparition de ces panneaux allait lui priver d’un support pour diffuser des informations municipales mais le Conseil d’État estime « que, compte tenu de la grande diversité des moyens de communication dont dispose la Ville de Paris, ceux-ci sont suffisants pour assurer la continuité de l’information municipale en cas d’interruption du service d’exploitation du mobilier urbain d’information ».

La Mairie de Paris devra réaliser un nouvel appel d’offre pour les panneaux publicitaires. Du côté de JCDecaux, cela représente un nouvel échec après la perte du marché du Velib’ l’année dernière. La publicité parisienne représentait environ 1% du CA en 2017.


A propos Alexandre

Fondateur du Lutèce du Parisien et rédacteur en chef depuis 2009.

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